Grand-Père - 71 : Conflit :1914-1918
Nom: BENOIT -Prénoms:Jean
né le 09 septembre 1886 à Le Creusot (71)
fils de Léonard et de Marie MARRY dmt au Creusot.
X1, en1910 à Montceau les Mines avec Marie Joséphine KALENQUIN
X2, en 1923 à Aubervilliers avec Marie BEAUFILS.
+ : 1969 à Clichy la Garenne (92).
Classe 1906 puis 1900, matricule de recrutement : 778 / Autun
Signalement :
Cheveux et sourcils : bruns
yeux : châtain – front : ordinaire
nez : moyen et bouche : Moyenne
menton : rond, visage : ovale
Taille : 1,59 m
Degré d'instruction générale : 3
marque particulière :
profession : manœuvre – dmt à Cussey Villeurbanne département du Rhône
Guerre 1914-1918
Mobilisé par décret du 1er août 1914, arrivé au Corps le 4 août 1914. Armée le 09 août 1914. Disparu le 20 août 1914 à Colroy La Roche (Ranrupt). Prisonnier interné à Lechfeld. Rapatrié le 3 décembre 1918.
« le 26/04/1915 Jean BENOIT du 229e RI est prisonnier au camp de Landshut / Bayern
Publié dans la La gazette des Ardennes.
Campagne contre l'Allemagne : du 04 août 1914 au 
24 mars 1919
Intérieur du 04 aout 1914 au 08 août 1914.
aux armées du 09 août 1914 au 19 août 1914
En captivité du 20 août 1914 au 2 décembre 1918.
à l'intérieur du 3 décembre 1918 au 24 mars 1919.
Blessure, Citation, Décoration :
Néant.
Extrait de l'Historique du 229e
Historique du 229e RI.
VOSGES ET ALSACE
(11 août 1914 – 19 mars 1915)
Le 229e régiment d’infanterie de réserve, sous les ordres du lieutenant-colonel Bigeard (+1919), procède à sa mobilisation du 2 au 10 août 1914.
Il appartient à la 58e division, 115e brigade, et comprend deux bataillons, les 5e et 6e.
Le 10 août 1914, veille du départ, le lieutenant-colonel passe la revue du régiment et, dans une allocution de chaud patriotisme, a su, en parlant aux Morvandiaux, faire vibrer dans l’âme de chacun d’eux, l’esprit de sacrifice et de devoir tout entier consacré à la défense du pays.
Le 11 août 1914, le régiment quitte Autun, par voie ferrée, à l’effectif de 37 officiers et 2.210 hommes, pour gagner la frontière de l’Est.
Il débarque le soir même à Conflans-Varigney.
Le 12, il gagne Francalmont et Ainvelle, ou il séjourne les 13 et 14.
Le 15 août, il marche sur Plombières, où il cantonne.
Le 16, il se rend dans la région Sapois-Menaurupt ; le 17 août, à Gérardmer ; le 18, à Plainfaing, le 19, à Saales.
Le 20, le régiment est alerté à 2 heures ; il se rassemble à Saales, dans un silence absolu, et est dirigé sur Steige.
Vers 7h30, le 5e bataillon prend contact avec l’ennemi, tout près de Steige, puis tout le régiment entre bientôt dans la bataille.
C’est le baptême de feu ! Ce jour là Jean BENOIT sera fait prisonnier. Il n'a peut-être même pas tiré un coup de feu.
Pour la première fois, les hommes entendent le sifflement des balles, le crépitement des mitrailleuses et l’éclatement des obus.
Ce premier contact avec le feu est supporté par tous allégrement, avec un entrain parfait et une crânerie remarquable.
Pendant la période du 21 au 30 août, le régiment prend part aux combats de La Salcée, Coinches, Coinchimont, col d’Anozel et Saulcy. Dans ces deux derniers combats, qui durèrent quatre jours, les 27, 28, 29 et 30 août, il s’y distingue d’une façon brillante.
